Les événements de l’APCOF se déclinent de la façon suivante
- Soirées d’échange clinique
- Après midi de la pratique des jeunes psychologues
- Journée d’étude annuelle de l’Association sur des thèmes actuels qui concernent la clinique
- Journée de l’atelier Histoire des concepts en clinique
- Atelier de criminologie lacanienne ( saison annuelle)
Événements à venir:
Nov 2024
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19
NovSoirée 50 - Atelier de criminologie lacanienne – saison 2024 – 2025– le partenaire-symptôme et le symptôme du partenaire, mardi 19 novembre 2024, 20h30
Cette soirée aura pour objectif de soupeser les enjeux subjectifs qui se révèlent suite aux circonstances de la rencontre de l’amour. La mise en place d’un nouage amoureux résulte de la loi du dire et s’étoffe des discours qu’elle puise dans l’inconscient de chaque partenaire, de sorte que le dire fait force de loi pour contraindre le rapprochement et peser dans les aspirations de part et d’autre, faisant apparaître cette condition, que les partenaires se situent à des places programmées sur l’échiquier, dans ce « jeu d’échecs » de l’amour. Ce qui était initialement un jeu de séduction, un livre de magie bascule et révèle ses véritables intentions et comme en un subtil jeu d’échecs la visée en mire est de bloquer, neutraliser, matifier l’autre. La fin de partie pour certains de nos patients, condamnés par la justice, montre jusqu’à quel point au nom de ce symptôme non interrogé, innommable mais nécessaire, fallait tenir l’autre à sa merci jusqu’à l’annihiler, l’utiliser ou le réduire à néant.
Jan 2025
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28
Jan74e Soirée d'échanges cliniques APCOF, Les addictions, "Utiliser le craving, l'état de manque, comme levier thérapeutique", mardi 28 Janvier 2025, 20h30
Ce qui caractérise notre époque est une certaine pousse à l’addiction généralisée (...). Ainsi le sujet addict est le client parfait du discours contemporain qui réduit son désir à l’avidité d’une pulsion vorace, sous l’emprise d’un objet, devenu non plus simplement possible mais nécessaire et obligé. Cette pousse à la consommation sert à créer une identité en toc, glamour, revendiquant un « je suis un addict » ou se mêlent allègrement dépendance, maladie, passion. Comment traiter alors d’une part, la demande, fondée en principe dans le fait de croire à l’Autre de la parole, alors que justement pour une clinique de l’objet de jouissance, « faire appel » à la demande, ne va pas de soi. Cliniquement, on constate, d’autre part, quand un sujet fait enfin appel à une institution spécialisée, c’est seulement possible après une longue période où il est resté avec son toxique sans le symptomatiser. La voie étant étroite est quand même tracée et consisterait à mettre l’épreuve l’oscillation entre l’impératif de consommer, la recherche d’une jouissance découplée, le craving qui, dans son aliénante répétition du manque, passion pour l’objet, besoin irrépressible de consommation ou recherche compulsive, met le sujet en danger et l’ineffable qui doit faire part à l’indicible et puis au dire qui fait entendre l’urgence d’une limite pour ne plus consommer ou boire, parler comme antidote pour s’abstenir !