Les événements de l’APCOF se déclinent de la façon suivante
- Soirées d’échange clinique
- Après midi de la pratique des jeunes psychologues
- Journée d’étude annuelle de l’Association sur des thèmes actuels qui concernent la clinique
- Journée de l’atelier Histoire des concepts en clinique
- Atelier de criminologie lacanienne ( saison annuelle)
Événements à venir:
Nov 2025
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18
Nov77e soirée d'échanges cliniques, APCOF, Les jeux d'argent : Le coup de dés qui devrait abolir le hasard ! mardi 18 novembre 2025, 20h30, Amphi Morel, GHU-Sainte-Anne
Jouer en effet n’est pas en soi pathologique. On dira qu’il relève d’une addiction lorsque cette pratique devient frénétique, répétitive, irrépressible et donc dévastatrice pouvant mettre à mal les repères psychopathologiques classiques, entre névrose, psychose et perversion. Le caractère « irrationnel » est mis en évidence par l’inéluctable rapport à la perte alors même que le joueur croit défier tout calcul de probabilités, en imaginant dompter, domestiquer le hasard. ... le jeu pathologique pour l’argent est un pari risqué ayant une portée clinique considérable : le joueur quoi que l’on se le dise, ne joue pas fondamentalement pour un gain d’argent, à quoi donc est-il "addict" ?
Dec 2025
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16
DecAtelier de criminologie, 54e soirée - la férocité du surmoi - le sujet cherche vraiment son bien ? mardi 16 décembre 2025, amphi Morel
La double face du surmoi, à la fois instance de commandement, de l’interdit et figure enkystée de jouissance sera révélée par l’existence des conflits conscients [...] Si la conduite du sujet est gouvernée par la recherche de son bien, la réalité est une autre, son comportement peut être au contraire dirigé vers des exigences pulsionnelles, qui ne contribuent pas forcément à son bien, qui s’appelle transgression, jouissance et qui s’exprime sous le mode de la compulsion à la répétition, pulsion de mort.
Mar 2026
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17
Mar78e soirée d'échanges cliniques, Etre victime de son travail, mardi 17 Mars 2026, GHU-Sainte-Anne, amphi Morel, 20h30
Quel effet produit la rhétorique managériale sur l’activité professionnelle des salariés, sur leur investissement et des effets qui se traduisent par la mise en retrait du désir, le « burn-out », les arrêts maladie, la déprime ? Cette rhétorique montre son exigence en premier lieu, lors des attentes protocolaires exposés dans ce qui est dévolu aux formes de gestion connues sous le nom « évaluation du personnel » dont la finalité est l’ordre normatif marquée par la performance, la rentabilité et le profit (...). Dans ce contexte, comment rendre compte du « désir du travail », et son essence, « l’acte de produire » ? La thérapie met l’accent, le salarié est l’acteur là où il semblait être la victime d’une situation qui semblait définitivement lui échapper.



