Événements à venir:
Mar 2026
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17
Mar78e soirée d'échanges cliniques APCOF, Être victime de son travail - les exigences managériales contemporaines et les effets sur l'activité des salariés, mardi 17 Mars 2026, 20h30, amphi Morel, GHU-Sainte-Anne
Quel effet produit la rhétorique managériale sur l’activité professionnelle des salariés, sur leur investissement et des effets qui se traduisent par la mise en retrait du désir, le « burn-out », les arrêts maladie, la déprime ? Dans ce contexte, comment rendre compte du « désir du travail », et son essence, « l’acte de produire » ? Par la mise en place des « bonnes pratiques », le salarié devenu un « collaborateur » devient un simple « objet », une simple valeur d’usage, se vit en « victime » du marché. Le salarié ne produit plus parce qu’il n’apprend plus ; il n’arrive pas à récupérer « la plus-value », le travail est alors marqué par sa négativité constitutive, tripalium, instrument de torture, finit par le dégouter, il en souffre et s’ensuivent des troubles et symptômes. La thérapie permet de révéler que le salarié est l'acteur là où il semblait être la « victime » d’une situation qui semblait définitivement lui échapper.
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17
Mar78e soirée d'échanges cliniques, Etre victime de son travail, mardi 17 Mars 2026, GHU-Sainte-Anne, amphi Morel, 20h30
Quel effet produit la rhétorique managériale sur l’activité professionnelle des salariés, sur leur investissement et des effets qui se traduisent par la mise en retrait du désir, le « burn-out », les arrêts maladie, la déprime ? Cette rhétorique montre son exigence en premier lieu, lors des attentes protocolaires exposés dans ce qui est dévolu aux formes de gestion connues sous le nom « évaluation du personnel » dont la finalité est l’ordre normatif marquée par la performance, la rentabilité et le profit (...). Dans ce contexte, comment rendre compte du « désir du travail », et son essence, « l’acte de produire » ? La thérapie met l’accent, le salarié est l’acteur là où il semblait être la victime d’une situation qui semblait définitivement lui échapper.
Événements passés:
2025
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77e soirée d'échanges cliniques, APCOF, Les jeux d'argent : Le coup de dés qui devrait abolir le hasard ! mardi 18 novembre 2025, 20h30, Amphi Morel, GHU-Sainte-Anne
Jouer en effet n’est pas en soi pathologique. On dira qu’il relève d’une addiction lorsque cette pratique devient frénétique, répétitive, irrépressible et donc dévastatrice pouvant mettre à mal les repères psychopathologiques classiques, entre névrose, psychose et perversion. Le caractère « irrationnel » est mis en évidence par l’inéluctable rapport à la perte alors même que le joueur croit défier tout calcul de probabilités, en imaginant dompter, domestiquer le hasard. ... le jeu pathologique pour l’argent est un pari risqué ayant une portée clinique considérable : le joueur quoi que l’on se le dise, ne joue pas fondamentalement pour un gain d’argent, à quoi donc est-il "addict" ?
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76e soirée d’échanges cliniques APCOF - Avoir un enfant et être mère ! mardi 1er juillet 2025, 20h30, amphi MOREL
Au prime abord la grossesse semble être un phénomène biologique se déroulant suivant des étapes cliniques bien repérées, confirmation de la grossesse, développement de l’embryon, puis du fœtus, enfin ajustements du mode de vie jusqu’à l’accouchement. C’est le début d’une expérience toujours inédite, d’attente, de rêves mais aussi des craintes. Il apparaît donc très étonnant, impensable, incroyable de faire le constat que des femmes ne perçoivent pas et qu’elles ne sentent pas qu’elles sont enceintes ! Leur ventre s’arrondit peu, la prise de poids est à peine ressentie ou mal perçue. Durant des mois, la future mère va imaginer son enfant, le mettre en scène, il devient sujet avant de l’être, il devient ainsi un être différencié. Or pour certaines, ce personnage n’a pas de construction, il n’a pas été désigné, ni parlé, il est « enfermé » dans le silence, il ne peut être séparé ; à terme il sera traité comme un bouchon voué à être un simple déchet. Cette soirée aura pour objectif au-delà des situations à la limite du judiciaire, à mieux analyser, comprendre, au cas par cas, les impasses dans le processus de la grossesse ; elles expriment la division du sujet et sous les signes de la plénitude révèlent les tensions et blessures des femmes en souffrance confrontées à un réel qu’elles ne peuvent plus affronter.
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75e soirée d'échanges cliniques , "Je mange"rien" d'angoisse de me faire dévorer", mardi 13 mai 2025, 20h30 - amphi Morel, GHU-Sainte-Anne, 1, rue Cabanis 75014
Face à la restriction alimentaire et à l’apparition de l’amaigrissement de l’anorexique la première l’idée qui vient est celle de l’embarras du corps, mortifié dans la néantisation de la chair, livrée au regard de l’Autre qui assiste impuissant à la présence de son refus dans la sphère orale. Qu’en est-il de ce dérèglement ? ’anorexique en effet, ce n’est pas qu’elle ne mange pas, mais qu’elle mange rien ! Savoure-t-elle le rien ? Face au « maternel » dont le sujet dépend, il s’agit de savourer une absence ; le « rien » existe sur le plan symbolique. Manger « rien » fait valoir l’objet oral non pas comme objet du besoin mais comme un objet signifiant, signe de l’amour de l’Autre. Face à la volonté de l’Autre à gaver à défaut de pouvoir nourrir, le sujet tente de sauver son désir en rappelant que c’est de son amour que l’enfant est assoiffé et non pas de lait et qu’aucune nourriture ne peut venir satisfaire cette faim de reconnaissance de son être. Devant la puissance de ce refus, les parents mais aussi l’entourage médical par ex, sont mis en position de demandeurs, manifestant leur impatience et angoisse (...). A l’inverse, pour les cliniciens, le défi serait d’engager, une fois toutes les conditions réunies, l’anorexique dans la parole, afin de « restituer son rapport à l’angoisse ».
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13ème journée - Atelier Histoire des concepts en clinique - L’obsessionnel ne tourne pas en rond ! L’actualité renouvelée de la névrose obsessionnelle, samedi 05 avril 2025 de 9h à 16h30, Grand Amphi (GHU- Sainte-Anne)
Pourquoi le sujet découvrirait qu’il est angoissé ou qu’il déprime, alors qu’il n’en veut rien savoir ? La réponse ne se fait pas attendre ; il est en train de céder à quelque chose d’intime, son désir. Du coup, il mobilise ses protections, ses défenses ; il rumine, indicateur majeur de la névrose obsessionnelle de l’inhibition, de l’impasse de son désir.
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74e Soirée d'échanges cliniques - Les addictions, "Utiliser le craving, l'état de manque, comme levier thérapeutique", mardi 28 Janvier 2025, 20h30
Ce qui caractérise notre époque est une certaine pousse à l’addiction généralisée (...). Ainsi le sujet addict est le client parfait du discours contemporain qui réduit son désir à l’avidité d’une pulsion vorace, sous l’emprise d’un objet, devenu non plus simplement possible mais nécessaire et obligé. Cette pousse à la consommation sert à créer une identité en toc, glamour, revendiquant un « je suis un addict » ou se mêlent allègrement dépendance, maladie, passion. Comment traiter alors d’une part, la demande, fondée en principe dans le fait de croire à l’Autre de la parole, alors que justement pour une clinique de l’objet de jouissance, « faire appel » à la demande, ne va pas de soi. Cliniquement, on constate, d’autre part, quand un sujet fait enfin appel à une institution spécialisée, c’est seulement possible après une longue période où il est resté avec son toxique sans le symptomatiser. La voie étant étroite est quand même tracée et consisterait à mettre l’épreuve l’oscillation entre l’impératif de consommer, la recherche d’une jouissance découplée, le craving qui, dans son aliénante répétition du manque, passion pour l’objet, besoin irrépressible de consommation ou recherche compulsive, met le sujet en danger et l’ineffable qui doit faire part à l’indicible et puis au dire qui fait entendre l’urgence d’une limite pour ne plus consommer ou boire, parler comme antidote pour s’abstenir !
2024
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73ème soirée d'échanges cliniques, "La crise, moment de rupture – moment d’ouverture et de construction", mardi 15 octobre 2024 20h30
La diversité des phénomènes cliniques est à l’origine des hospitalisations et des consultations en psychiatrie – angoisse, dépression, idées ou TS, scarifications, passages à l’acte, hallucinations, délire envahissant, addictions, etc ; il arrive que ces phénomènes se manifestent lors d’un moment de majoration de la souffrance psychique en rupture avec un fonctionnement opérant et a peu près stabilisé jusque-là. Quelque chose est modifié dans la vie des patients rendant la vie difficile et nécessitant l’intervention d’un lieu de soin en mesure de l’accueillir. Le malaise, trouble ou symptôme, envahit le sujet mettant à l’épreuve son mode d’existence mais également celle de ses proches. Cette soirée aura pour objectif de déplier ce moment particulier « la crise » afin de mieux comprendre les mécanismes qui rentrent en jeu mais également de voir les modalités de sortie qui vont de l’accueil à l’hôpital, la consultation, aux différentes formes de suivi thérapeutique. Au final, la crise n’est pas forcément une impasse (...).
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72ème soirée d'échanges cliniques, Les processus créatifs à l'oeuvre et leurs traces dans un parcours thérapeutique, mardi 28 Mai 2024 20h30
Les rencontres médiatisées [...] par l’art portent sur la mise en œuvre du processus créatif à l’écart du sens strict de la talking cure. La rencontre fait appel à des supports non verbaux et leur puissance créatrice. Si l’on s’intéresse à la dimension thérapeutique, quels effets ont-ils ces médiums sur la subjectivation, alors même qu’elle bute sur cet impossible que l’on appelle le trauma ou le réel?
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12ème journée histoire des concepts en clinique - Tous addicts - Quelques postures subjectives face à l'objet - 27 janvier 2024
La clinique nous apprend que rien d’universel n’est à attendre de la relation qu’entretien l’humain aux objets, le destin contemporain ravale l’humain au statut de consommateur, l’objet est alors au centre des dérives subjectives liées à la consommation, aux frustrations qu’il suscite, aux idéaux de propagande qu’il sollicite et aux modes de jouissance qui garantit sa possession, etc.
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71ème soirée d'échanges cliniques- le décrochage scolaire et le débranchement subjectif - mardi 16 janvier 2024
Quelles questions soulèvent le décrochage scolaire dans le rapport au savoir et la scène intime de l’adolescent ? A partir de ces axes que l’école dévoile, les apprentissages, le savoir, la scène intime en construction, nous aimerions interroger et discuter leur statut à l’adolescence – il ne s’agit pas d’empêcher l’adolescent en grande difficulté qui peut trouver dans les études une manière nulle autre pareille de circuler dans son univers, et de poursuivre les études malgré les limites qu’impose son vécu symptomatique ! Au contraire, c’est un pari, certains sont volontaires et par leur initiative ils témoignent de leurs trouvailles sans forcément abandonner l’école !
2023
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4ème matinale de la clinique - Etudier, un parcours à risque ? - samedi 02 décembre 2023
Entrer à l’Université est le premier obstacle d’une longue course. Comment distinguer ce qui, dans ce passage de vie fondamental, relève, chez un étudiant, d’une mauvaise capacité à envisager la séparation avec l’Autre plutôt que d’une impossibilité à se fier à une institution qui l’aura jugé par ses résultats ? Modalités d'inscription à cet évènement : envoyer un email à associationapcof@gmail.com puis effectuer votre paiement par virement bancaire ou paiement le jour de l'évènement sur place.












