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2021
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39ème soirée criminologie lacanienne - "Les affaires sexuelles et le droit" - "L'attentat sexuel et le consentement", mardi 07 Décembre 2021, 20h30.
Freud avait mis en évidence dès 1905, dans Les trois essais sur la sexualité, que la sexualité normale n’est qu’une grande illusion, le lien entre l’objet et la pulsion est toujours perturbé, symptomatique. Cette marque freudienne est présente chez Lacan comme un point réel inéliminable, le ratage définit ainsi l’impossible rapport, le quotidien sexuel des sexes. La clinique nous apprend donc que le rapport à l’Autre, à l’Autre comme corps, à l’Autre comme corps sexué est impossible car la jouissance est un obstacle et les formules de la sexuation écrivent la logique de cet impossible. Or ce qui frappe dans notre vécu contemporain, si dans le passé la rencontre des corps était l’objet de prescriptions diverses, de rites de passages ou chacun jouait ses identifications et ses symptômes, ce qui était habituellement voilé par la civilisation semble actuellement être l’objet d’une exhibition et d’un accès à la jouissance sans freins.
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Echanges cliniques : La plus délicate des transitions - Les nouveaux symptômes de l'adolescent - 66ème soirée
Le moment de transition que l’on nomme l’adolescence est pris surtout en considération sous l’angle sociologique des « conduites à risque », alors que la clinique s’intéresse au contraire aux prolongements dialectiques issus de la formation de la subjectivité infantile et qui ont pour nom la puberté, la différenciation sexuelle et le développement de la personnalité dont l’auto-affirmation de soi, en est le trait le plus saillant. Les éléments subjectifs se superposent comme des couches géologiques depuis l’enfance. L’adolescence étant le temps logique de la mise en jeu, de l’expérience, cette fois-ci confrontée à des nouveaux défis, de la subjectivité. La particularité de l’adolescence est d’être une « expérience de la précipitation », du déséquilibre crée par la rencontre avec le réel de la sexualité qui fait retour dans le corps. Ce déséquilibre est le fait d’un trébuchement mais ce réel ne peut pas être réduit à la seule pulsion sexuelle, mais comme moment de la prise en compte parmi les objets du désir, du corps de l’Autre.
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65e soirée APCOF, Une anicroche dans le travail : "le stress", mardi 22 juin 2021, 20h30, par visio conférence ZOOM - 10 euros
Se rendre au travail était autrefois porteur d’investissements réels, symboliques et imaginaires, cela permettait au salarié d’être en contact avec son outil, d’entrer dans le bain du collectif mais aussi de de se confronter à l’Autre, le chef, la hiérarchie, tout cela dans la réciprocité de l’échange direct ou dans la conflictualité ; cette vie de l’entreprise sous la pression des impératifs économiques et récemment à cause de la pandémie, vole en éclats. Le télétravail bouleverse ainsi le mode de participation du salarié à son entreprise – il échappe soudainement à la sphère publique pour investir le domaine privé – celui du domicile qui devient son seul horizon « réel ».
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38e soirée criminologie "Les contraintes de la liberté" – « L’homme est condamné à être libre sauf quand il fait preuve de mauvaise foi », mardi 04 Mai 2021, 20h30 par visio conférence
« L’homme est condamné à être libre », cette déclaration de Sartre concerne tous les aspects de l’existence, du déterminisme au libre arbitre. Autrement dit il n’existe pas de schéma pré-établi pour la nature humaine. Au fond l’homme est fondamentalement libre, responsable de lui-même et n’a pas d’essence déterminée. Il n’y a donc « aucune excuse » à éluder sa liberté. C’est ici que la pensée de Sartre croise la clinique en milieu carcéral. Présentation : Dario MORALES, psychologue (CHSA), psychanalyste, membre ECF (78), « Se dégager des déterminismes afin de démonter sa mauvaise foi » Invités : José RAMBEAU, ancien psychologue MA Fresnes (92), psychanalyste, membre ECF (92), « Clinique différentielle de la liberté : sans contraintes ou sous contraintes »
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64ème soirée d'échanges cliniques : De découverte en découverte – « La clinique à l’épreuve de la répétition, du désir et du manque », 20h30 en visio-conférence zoom, 10€.
La clinique nous enseigne : elle va de découverte en découverte – d’abord la crise, moment qui se mesure à l’aune du déclenchement, de la décompensation et de ses effets ; toute crise implique, en effet, une vacillation du système symbolique de repères ; elle fait effraction dans le réel sous la forme de l’angoisse et de son pendant la violence verbale ou agie ; enfin, elle comporte une sortie qui peut enclencher le démarrage éventuelle d’une thérapie qui vient révéler la répétition, l’acte de césure qui consiste à mettre à l’épreuve le renoncement, l’exacerbation des symptômes ou au contraire ignorer ou vouloir savoir.
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63e soirée d'échanges cliniques APCOF, mardi 26 janvier 2021 "Confimentalement votre !"- 20h30 par visio-conférence - 5€
Le confinement est la petite lucarne par où le sujet est réduit à apercevoir ce qu’il en est de son désir, de sa jouissance, son manque-à-être. Depuis le temps du confinement des patients, qu'ils soient salariés, étudiants, adolescents, enfants ou retraités, parlent du ravivement de leur solitude accrue. Pour chacun les cliniciens répondent présents pour réinventer un espace autre pour que la parole ne soit pas confisquée accaparée par le réel. PARTICIPATION DE 5€ SUR INSCRIPTION Vous trouverez prochainement sur le site les modalités d'inscription à partir du 10 Janvier 2021.
2020
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11ème Journée atelier Histoire des concepts - Le narcissisme, la malédiction de l'image
Un corps se vivant jusque là comme morcelé, trouve dans l’image narcissique la première représentation globale de son corps qui donnera forme au moi du sujet. Mais si l’image est le premier objet – créant ainsi les conditions du premier stade libidinal, elle a aussi une fonction constituante, premier strate de l’identité.
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Deuxième matinale de l'APCOF : « De découverte en découverte – la clinique à l’épreuve de la répétition, du manque et du désir »
La clinique nous enseigne : elle va de découverte en découverte – d’abord la crise, moment qui se mesure à l’aune du déclenchement, de la décompensation et de ses effets ; toute crise implique, en effet, une vacillation du système symbolique de repères ; elle fait effraction dans le réel sous la forme de l’angoisse et de son pendant la violence verbale ou agie ; enfin, elle comporte une sortie qui peut enclencher le démarrage éventuelle d’une thérapie qui vient révéler la répétition, l’acte de césure qui consiste à mettre à l’épreuve le renoncement, l’exacerbation des symptômes ou au contraire ignorer ou vouloir savoir.
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38ème soirée crimino "Les contraintes de la liberté" - "L'homme est condamné à être libre..."
« L’homme est condamné à être libre », cette déclaration de Sartre concerne tous les aspects de l’existence, du déterminisme au libre arbitre. Autrement dit il n’existe pas de schéma pré-établi pour la nature humaine.
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39ème soirée de criminologie lacanienne - Une libération aliénante
Un crime en apparence immotivé a une portée agressive libératoire indéniable mais il obéît à une logique subjective dont à l’après-coup, il est possible de cerner les éléments signifiants aliénants.