Événements à venir:
Jan 2024
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16
Jan71ème soirée d'échanges cliniques- le décrochage scolaire et le débranchement subjectif - mardi 16 janvier 2024
Quelles questions soulèvent le décrochage scolaire dans le rapport au savoir et la scène intime de l’adolescent ? A partir de ces axes que l’école dévoile, les apprentissages, le savoir, la scène intime en construction, nous aimerions interroger et discuter leur statut à l’adolescence – il ne s’agit pas d’empêcher l’adolescent en grande difficulté qui peut trouver dans les études une manière nulle autre pareille de circuler dans son univers, et de poursuivre les études malgré les limites qu’impose son vécu symptomatique ! Au contraire, c’est un pari, certains sont volontaires et par leur initiative ils témoignent de leurs trouvailles sans forcément abandonner l’école !
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27
Jan12ème journée histoire des concepts en clinique - Tous addicts - Quelques postures subjectives face à l'objet - 27 janvier 2024
La clinique nous apprend que rien d’universel n’est à attendre de la relation qu’entretien l’humain aux objets, le destin contemporain ravale l’humain au statut de consommateur, l’objet est alors au centre des dérives subjectives liées à la consommation, aux frustrations qu’il suscite, aux idéaux de propagande qu’il sollicite et aux modes de jouissance qui garantit sa possession, etc.
Événements passés:
2023
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4ème matinale de la clinique - Etudier, un parcours à risque ? - samedi 02 décembre 2023
Entrer à l’Université est le premier obstacle d’une longue course. Comment distinguer ce qui, dans ce passage de vie fondamental, relève, chez un étudiant, d’une mauvaise capacité à envisager la séparation avec l’Autre plutôt que d’une impossibilité à se fier à une institution qui l’aura jugé par ses résultats ? Modalités d'inscription à cet évènement : envoyer un email à associationapcof@gmail.com puis effectuer votre paiement par virement bancaire ou paiement le jour de l'évènement sur place.
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Un point de capiton pour nommer la jouissance - L’élaboration d’un savoir en rupture avec le schéma transgénérationnel, Atelier de criminologie lacanienne – quatrième soirée du (cycle 2022-2023) : 45e soirée Le mardi 20 Juin 2023, 20h30 Amphi Morel, CHSA, 1 rue Cabanis, 75014 Paris
Comment élever par l’acte thérapeutique, la dignité du sujet – séparé des ornières familiales et transgénérationnelles. Autrement dit, comme il le rappelle, « le symptôme peut représenter la vérité du couple familial et donc représenter la vérité du sujet ». Il s’agit donc de mettre à l’épreuve, en faisant appel, via le malentendu, la surprise, la mise en place d’un rapport éthique du sujet face à l’énigme de son réel. Ce cheminement de la parole, permet de se désidentifier à la jouissance de l’Autre parental, aux ravages maternels, au silence et rejets paternels, à la trahison des promesses des grands-parents, etc. L’acte thérapeutique permet ainsi le passage d’un discours à un autre [...].
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70e soirée d'échanges cliniques APCOF, l'enfant et le parent délirant, 23 Mai 2023, 20h30 amphi Raymond Garcin, GHU-Sainte-Anne, 1 rue Cabanis, 75014 Paris
Beaucoup d’enfants vivent dans un huis clos avec un parent présentant une pathologie psychiatrique, psychose, dépression sévère, dépendance à une drogue, etc. La rencontre de l’enfant avec le réel dénié de la pathologie du parent le sidère et le plonge dans l’angoisse. Des troubles se font jour, outre la variété infinie des symptômes, allant des cauchemars, agitation, colère, déprime, surinvestissement ou inhibition scolaire aux conduites de repli ou d’incompréhension envers les adultes qui « jugent et menacent avec dureté » les comportements de l’adulte défaillant, l’enfant peut se montrer envers celui-ci non seulement en opposition mais aussi loyal, attaché et solidaire ou bien acquiescer à certains signifiants colportés par le parent délirant.Cette soirée aura pour but de mettre en évidence, accueillir la souffrance de l’enfant, de le soutenir pour qu’il pose les mots, afin de traduire et déchiffrer la souffrance en symptôme, la séparation en espoir de grandir et trouver ainsi les clés, d’un rapport autre, plus apaisé avec le monde des adultes.
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3ème Matinale de la clinique – Un événement à portée troumatique, samedi 11 Mars 2023, Amphi Morel, GHU - Hôpital Sainte-Anne
A la différence des traumatismes pluriels et accidentels qui marquent les vécus des individus, l’écriture de troumatisme a pour objectif d’épingler un fait de structure. En effet, les traumatismes qualifient des répercussions physiques et/ou psychologiques d’événements violents ayant eu des effets collectifs et/ou individuels. Pour la clinique, il n’y a [...]
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42ème soirée Atelier de criminologie, Un point de capiton pour nommer la jouissance - 1ère soirée : Comment dire l'énigme de l'acte?- mardi 17 janvier 2023, 20h30 - Amphi Morel, GHU-Sainte-Anne
La clinique vient à soutenir la possibilité de faire un pas de côté. Il s’agit de trouver et construire, via le symbolique, un fil conducteur qui passe par la nomination de la jouissance permettant ainsi de réintroduire la singularité du sujet dans ce capitonnage qui réordonne autrement le passage à l’acte.
2022
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69ème soirée d'échanges cliniques, " Les visites médiatisées - le binôme psychologue - éducateur" (Un espace de rencontre pour interroger, évaluer le temps de la rupture dans la parentalité) , mardi 15 Novembre 2022, à 20h30
« La médiation familiale a pour but de favoriser l’engagement des familles, l’amorce ou la reconnaissance d’un changement dans la relation qu’ils ont avec leur(s) enfants(s) »1. Parvenir à ces objectifs veut dire pouvoir apprécier la qualité du lien ; le suivi aura pour fonction d’évaluer et de reconnaître la valeur de celui-ci. L’éducateur prend en charge les règles et l'accompagnement éducatif qui bordent les interactions durant les visites ; le psychologue fait en sorte que l’intimité physique et psychique tout en étant préservée puisse donner lieu à l’avènement d’une parole dont les représentations et affects puissent être facilités, dans un espace de sécurité. Les visites ont pour objectif de donner à penser l’enfance, la parentalité, de soutenir et de construire progressivement un espace de différenciation. Il ne s’agit donc pas de restaurer ou de rétablir mais de déconstruire des modes de relation figés dans l’inadéquation ou la pathologie des participants, parents et enfant et de tenter d’accompagner parents et enfants à modifier leur manière d’être dans leur positionnement. 1 - «Alliance médiation familiale», https://alliancemediationfamiliale.org/
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11e Journée de l'atelier Histoire des concepts en clinique, "Le narcissisme ou la malédiction de l'image", samedi 11 juin 2022.
Un corps se vivant jusque-là comme morcelé, trouve dans l’image narcissique la première représentation globale de son corps qui donnera forme au moi du sujet. Mais si l’image est le premier objet – créant ainsi les conditions du premier stade libidinal, elle a aussi une fonction constituante, premier strate de l’identité. Du coup, il serait précieux d’examiner à quoi répond ce stade décrit par le psychologue Wallon et repris conceptuellement par la clinique psychanalytique.
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41e soirée atelier de criminologie - Troisième soirée du (cycle 2021-2022) : Les affaires sexuelles et le droit – Le nœud défait L’insistance pulsionnelle est vécue comme unique mais toujours vouée à la répétition
La clinique nous apprend sans surprise le fait que la sexualité se révèle à l’humain sous la forme clivée et en même temps elle n’est pas dénouée de paradoxes, d’un côté si l’objet de la pulsion est substituable et déplaçable, il peut également convenir comme point de satisfaction et de jouissance. La fixation va créer un lien intime de la pulsion à son objet ; souvent au nom de cette jouissance, la fixation deviendra inévitable, vouée à la répétition.
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68e soirée d'Echanges cliniques - La jeunesse égarée ; un temps pour comprendre les phénomènes de radicalisation, mardi 10 Mai 2022, 20h30
En sortant de l’enclos symbolique où le sujet a vécu, s’imposent à l’adolescent les premiers choix concernant la direction à donner à son existence, sa place dans la société, l’orientation de ses sentiments vers des nouveaux objets d’amour, enfin la levée du voile de l’énigme de la sexualité. Pour affronter l’inédit et l’inconnu, le sujet se sert de ce qu’il a sa disposition, les traces et les expériences infantiles, reprises ou modifiées. Il se peut aussi que ce mouvement d’intranquillité où le sujet s’éprouve comme divisé, puisse venir titiller la tentation de faire appel à un Autre. En suivant cette logique, l’angoisse de castration ainsi réveillée pousse à prendre des risques qui se traduisent par refouler ce moment d’égarement, le fondre dans l’aspiration d’un idéal narcissique ou encore repousser la question de son désir. Il se pourrait du coup qu’à ce « désir de vivre » de la jeunesse et de s’inventer une cause, puisse s’opposer la « honte de vivre », cause mortifère qui égare le sujet ne voulant rien savoir de la castration se soumettant ainsi à la férocité des signifiants-maîtres de la jouissance identitaire de l’homogénéisation qui tendent à exclure toute différence, s’orientant vers l’auto-exclusion dont le paroxysme est l’auto-sacrifice. Paradoxalement, les phénomènes de radicalisation que nous connaissons depuis quelques années ne seraient-ils pas une tentative, vaine, mais tentative quand même de vouloir sortir de cet égarement de la jouissance qui fait la « honte de vivre » ? Réalisant ainsi une stase de la subjectivité dans une identification idéale mortifère !
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67e soirée d'échanges cliniques, "La clinique face à l'exclusion : ravauder un lien de confiance" - le mardi 05 Avril 2022, 20h30.
Nous proposons l’articulation suivante – si la subjectivité humaine trouve son fondement dans le temps logique de l’exclusion, au sens premier de s’extraire, de se séparer, comme le rappelle l’origine latine du mot exclusion, « ex-claudere, mettre dehors », pour l’individu contemporain, l’exclusion modifie son appartenance au groupe, en lui assignant une position, en marge, « délégitimée » de toute « intimité ». L’exclusion de l’exclusion crée du coup la « ségrégation ». Il s’agit donc à minima, en tenant compte des « défenses », de ravauder, rapiécer un « lien de confiance » dont il n’aura pas à dénoncer qu’il est trahi parce qu’il mettra en jeu ce qu’il voudra investir. Prendre en considération à la fois l’évocation du besoin mais aussi l’éprouvé de la solitude, de l’envie de se prémunir du regard d’autrui, etc peuvent constituer des points d’ancrage pour ces sujets déconnectés de l’Autre social. Le pari clinique consistera à obtenir le consentement à dire, à juger, à délibérer, à décider – la clinique souligne ainsi la nécessité de la coupure pour fonder progressivement la possibilité d’un espace psychique privé : la question clinique serait du coup, comment ramener de l’intime dans la rencontre avec ces sujets se trouvant à la rue ?